Vie de l'agence

WEB2DAY 2013

Cette année Intuiti était partenaire du Web2day. Pour sortir des discours Geekesques et auto centrés, nous avons demandé à Inès, en stage à l’agence depuis 3 mois, de résumer ces deux jours hyper connectés.
Arnaud Chaigneau

Le 16 et 17 mai dernier l’événement à rassemblé près de 1 300 participants soit 499 de plus que l’année dernière, et moi. Mais l’an passé, il y avait Fleur Pellerin… Vous l’aurez compris, ça vaut le coup de venir.

WEB2DAY – JOUR 1

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Munie de mon badge et armée d’un enthousiasme sans mesure, c’est impatiente que je me suis rendue au 4 Boulevard Léon Bureau 44200 Eldorado du numérique à Stereolux.

Un décor à faire pâlir Oprah Winfrey et presqu’aussi sobrement grandiloquent que cette présentation.
Une scénographie à la hauteur de l’événement. En présentateur de qualité : Adrien Poggetti qui a su animer, harmoniser les transitions, pallier les légères déficiences techniques et nous partager quelques références footballistiques.

Je me suis donc rendue à la conférence de lancement Room 1.
La pénombre régnait en maître et recréait une atmosphère tout particulièrement solennelle.
Ce fut un obstacle dans mon exercice de secrétaire zélée d’un autre temps, moi qui prends encore mes notes sur papier. Pour m’accompagner dans cette expérience, un gentil voisin de strapontin de 30 ans mon aîné jonglait entre son appareil photo numérique – dernier modèle mais très bruyant – sa tablette numérique, ainsi qu’un macbook pro qu’il a déplié sur ses genoux. Il l’a utilisé avec une grande assiduité, me piquant les côtes de ses coudes, s’agitant pour prendre des notes et twitter à tout va.
Résolument moderne.

Il s’en est suivi une conférence animée par Stephane Distinguin (Directeur de FaberNovel) et Yves Tyrode (Directeur Général de VoyageSNCF.com) leaders européens du e-commerce.
Un billet vendu toutes les cinq secondes, c’est impressionnant et cela donne envie de prêter une oreille attentive aux enseignements humblement apportés.

Il a été question de l’évolution du e-market, de la difficulté du pari technologique pour les startups et de l’importance des remontées clients… Il nous a été préconisé un mode de développement itératif, une grande ouverture visant à éviter les éventuelles ruptures technologiques et en traitement de fond de “l’agilité”.

Surtout beaucoup d’agilité.
Si vous n’en connaissiez pas le sens auparavant – ce qui était mon cas – et que vous avez participé au Web2day, vous avez eu deux beaux jours pour vous en faire une idée très précise. Tant le mot à été martelé, répété, massacré jusqu’à rejoindre la casse dédiée aux mots poubelles.

Vissée sur mon strapontin, une conférence sur la fiscalité innovante par les data m’a été servie sur un plateau. Un plaisir sans mesure, ce fut ma conférence favorite, le paradis pour reprendre la nomenclature. Et dans cet éden, j’ai rejoins les bénéfices de l’économie du numérique 😉

L’utilisateur travail gratuitement, en toute occasion, il se fait un plaisir d’exprimer son avis, surtout s’il n’est pas satisfait, alors que les API complètent le travail.
Les data sont des auxiliaires de la chaîne de production et servent au ciblage publicitaire, à ajuster les prix, améliorer les performances produit…
Ces données précieuses ne sont pas taxées et cela n’a pas échappé à certains yeux dégourdis.
La fiscalité, passablement ennuyée, fait grise mine et regrette de n’avoir la main mise sur cette mine d’or.

Suis-je mauvaise langue !

Les objectifs de la fiscalité sont pieux puisqu’il s’agit de la protection des personnes et de la portabilité des données.
Bien sûr, ces voeux pieux n’ont d’autres visées que de participer à l’innovation… et dire que nous nous privons de cette bienveillance !

En conclusion nous avons un problème non pas insoluble mais en discussion.
Notons l’émergence d’un consensus certain : une fiscalité nationale est à exclure.
Quelques pistes comme une taxe sur le volume des données nous ont été présentées.

La matinée est passée si rapidement. J’ai rejoins l’équipe Intuiti et ses invités pour me tapisser la langue de vin blanc à l’occasion d’un apéritif à Trempolino.

L’après midi je me suis rendue – en suivant une ligne parfaitement droite – Room 2 pour son intimité mais surtout pour sa conférence sur Facebook et sa “perfect scaling strategy”.
Ce modèle de startup qu’on ne présente plus, tant sa fenêtre est ouverte en toutes circonstances, a à son actif une success story impressionnante sur laquelle nous sommes revenus, non sans émotion, en évoquant tous ses astucieux leviers.

À 16H00 nous avons abordé le thème de l’économie collaborative chère à ce rendez-vous.

“La consommation collaborative en B2B” avait pour intervenants de choix et de première main : Benjamin Tincq, Clément Alteresco, Matthieu Charron et Samuel Cohen.
Troovon, Le Bon coin, Bureaux à partager, OuiShare… de belles initiatives qui répondent aux besoins d’utilisateurs raisonnés.
L’échange est envisagé comme un nouveau mode de commerce rationnel, juste et intelligent.
Qui plus est, ces initiatives sont très stimulantes pour l’écosystème et veillent à la synergie (oui,oui, un peu de jargon fade).

Je ne lui jette pas la pierre mais… le saviez-vous : une perceuse ne sert que 30 minutes dans toute sa vie !
Autant la partager ainsi que ses frais, cordialement avec ses voisins.

Après une conférence sur les réseaux sociaux professionnels que j’ai moins appréciée, j’ai assisté au bilan de cette journée très riche, à l’inverse du déjeuner pris sur place le midi.

WEB2DAY – JOUR 2

N’ayant pas participé à la petite réception donnée la veille au soir, où Ray-Ban de vue et flûtes de champagne ont tintées entre elles, j’étais fraîche et disposée à entamer une nouvelle journée.

Mon exaltation est retombée comme un soufflé. La première conférence Room 1 intitulée “design mobile session” s’est avérée mollement menée et inintéressante à mon goût.
J’étais pourtant dans une excellente disposition suite à mon expérience de la veille.

La Startup story épisode 1 (et trois cafés) m’ont re-dynamisée notamment grâce à leurs formats : 3 speakers, 10 minutes chacun (1,5 litre).

Marc de la Jonquière – Cofondateur de Mention.net, Vianey Settini Fondateur de MobPartner, Marc Rougier Co-fondateur de Scoopit ont réveillé mon intérêt et ont soufflé sur les braises de mon esprit d’entrepreneuriat. Attisant, plus puissamment encore, le feu, qu’une expérience en tant que dernier maillon de la chaîne alimentaire en agence.

Web2day people

Enfin les résultat du Startup Contest de la veille sont tombés (36 startups – un pitch de 4 minutes).
L’équipe de Payplug qui propose des paiements innovants sur mobile est sortie grande gagnante, Bunkr, qui offre des solutions nouvelles pour la présentation de contenu, honorable seconde et la troisième place à récompensé un nantais avec du nez : 10-vin.

Par curiosité, je me suis ensuite joint à l’espace réflexion qui avait lieu à Trempolino dont le titre devait s’apparenter à “chefs d’entreprises autodidactes  – talents de l’économie”.
Une arrivée quelque minutes plus tôt m’aurait permis de m’affaler sur de gigantesques oreillers de couleur disposés là pour permettre le repos du corps et l’effervescence de l’esprit.

Installée, donc sobrement sur une chaise, cette table ronde m’a appris que 65% des patrons n’étaient que peu ou prou diplômés et souvent plus cons que leurs salariés et que là résidait tout leur génie.

Après un déjeuner cocasse avec l’équipe, entre un courant d’air et un bas de dos (oui j’étais proche d’un comptoir qui voyait défiler les bière) j’ai assisté à une conférence sur les objets connectés, seconde thématique majeure du Web2day 2013.

Bientôt l’ère de  “l’internet des objets”, “des objets intelligents et communicants”, plus aptes qu’un dirigeant de société si je suis bien…
La technique servira enfin l’homme à pieds baisés, il s’agira d’une véritable révolution de nos modes de vie, plus que d’une éclosion de gadgets.

Mais concrètement, de quoi s’agit-il ?

D’objets qui profitent des infrastructures 3G/4G désormais très performantes pour se connecter au Wifi local, interagir avec l’utilisateur pour le reconnaître, lui donner de l’information. Les objets connectés peuvent même interagir entre eux.

En pratique c’est l’adorable lapin Nabaztag qui vous informe sur la bourse, la météo, le trafic… en remuant ses charmantes oreilles.
C’est aussi un miroir tactile pour passer encore plus de temps sur Facebook et devant le miroir (à ne pas mettre entre toutes les mains).
Et surtout, un réfrigérateur intelligent qui facilite la vie quotidienne, de quoi se laisser pousser un poil dans la main et un ventre de proprio.
Avec un petit appareil (Smartdrop) intégré à votre réfrigérateur, il vous suffit d’un doigt pour commander un pack d’Évian, qui vous sera livré à domicile épargnant ainsi votre manucure de la fracture ou vos frêles épaules de la luxation.

Mais concrètement, est-ce que cela marche avec la bière ?

Économie d’énergie, d’humeur… en théorie, ces objets connectés devraient faire de nous de vrais ecocitoyens plus urbains.

Ce qu’il faut retenir : un événement sympa et de grande envergure.
Deux grandes thématiques dont on ne cessera de parler : les objets connectés et l’économie collaborative.
J’étais contente d’avoir mon badge.

Inès via “Playmo”

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1 Commentaire
  • Posté le 16/06/2013 à 05:49

    Merci pour l’exposé, peut-être ces conférences m’aideront-elles à développer mon webmarketing.

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